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Courrier des Andes
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10 octobre 2006

Le Venezuela financerait une base sur la frontière bolivienne avec le Pérou

El Comercio


L’alliance militaire permettrait al pays de l’Altiplano de renforcer ses détachements. Des Troupes de l’intérieur du pays auraient la faculté d’agir dans une " gestion de crise"

Par Moisés Ávila Roldán, envoyé spécial pour El Comercio

pl_boli_ven_091006Photo: ENSEMBLE COMME DEUX FRÈRES. Evo Morales et Hugo Chávez traduisent leurs ressemblances idéologiques et politiques avec l’aide et le financement miliaire. L’installation de bases en Bolivie a provoqué un malaise dans les pays voisins.

SANTIAGO. Il semble que Hugo Chávez prétend maintenant exécuter à La Paz le plan qu’il n’a pu appliquer à Lima, car son gouvernement a renouvelé il y a quelques mois une alliance militaire avec celui de son homologue bolivien, Evo Morales, dans des termes qui en ont inquiété plus d’un.

A travers ce pacte, la Bolivie recevrait du Venezuela des moyens suffisants pour construire et renforcer quelque 20 bases militaires sur ses frontières, dont celles du Pérou et du Chili.

L’Accord de Coopération Technique entre la République de Bolivie et la République Bolivarienne du Venezuela en matière de Défense donne la capacité à chacune des nations de participer amplement dans la politique militaire de l’autre.

Le premier accord de ce type a été signé en 1973 et a été renouvelé le 26 mai dernier.

L’alliance permettre de mener à bien le plan de Morales visant à récupérer le contrôle de ses frontières.

Il prévoit en outre de renforcer l’armement bolivien et de collaborer à sa maintenance.

Le document --révélé dimanche par le quotidien chilien "El Mercurio"-- soutient que, autant le Venezuela que la Bolivie vont promouvoir les contacts nécessaires afin d’améliorer la marge de manœuvre de leur matériel de guerre aérien, terrestre et naval, "au moyen de dons ou de plans de crédit entre les deux gouvernements".

Il y a dans l’article 4 de l’accord une phrase des plus ambiguës, qu’on pourrait interpréter comme un feu vert à la participation du Venezuela dans tout différend de la Bolivie avec ses pays limitrophes, c’est celle qui donne au gouvernement de Chávez la faculté d’intervenir en Bolivie en matière de gestions de crises, de plans de défense et de contrôle d’armement et de désarmement.


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