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Courrier des Andes
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23 janvier 2007

Lima fête ses 472 ans

San Cristóbal

Terry Díaz.San_Cristobal

À cinq cent mètres de hauteur, Lima ressemble à une immense maquette mécanique et poussiéreuse. Sans l’aide d’une longue-vue, et avec un ciel couleur panse d’âne, (à cause de la nébulosité) c’est la première impression que l’on a de la capitale depuis le mirador du Cerro San Cristóbal. Mais on peut se passer d’une longue-vue pour observer les nombreux visages de Lima. En bas, (les districts de Rímac, le Centre de Lima, Breña) abondent les toits dénudés, comblés de bric-à-brac et de déchets, tandis que plus haut, (San Isidro, Miraflores, San Borja) les immeubles arrogants semblent défier les petites maisons.

Depuis le mirador on parvient aussi à distinguer les autres districts et, lorsque le ciel est dégagé, le visiteur peut même observer l’Océan Pacifique. (y compris l’Ile San Lorenzo). Mais nous ne sommes pas sur n’importe quelle colline.

Selon Ricardo Palma, depuis les débuts de la fondation de Lima, la colline a été étroitement liée à l’histoire de la capitale. En 1536, les indigènes, dans leur vœu le plus fort d’attaquer les conquistadors, se sont retranchés sur ses flancs pendant des jours.

Un riche passé

Après plusieurs tentatives manquées de traverser à la nage le Rímac, les indiens se replièrent vers la cordillère des Andes. Francisco Pizarro prit ce retrait précipité pour un miracle, c’est pourquoi il décida de baptiser la colline Saint Domingue d’Espagne.

Depuis les débuts de sa fondation, cette colline à été étroitement liée à l’histoire de Lima. Depuis son sommet, on peut y observer les mille facettes de notre ville.


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